| auteur : BWP-Necromance | Le langage TeX est un langage créé par Donald E. Knuth en 1977. Le but de ce langage était principalement l'écriture de documents
scientifiques et mathématiques.
LaTeX est un jeu de macros pour le langage TeX. Il a été créé en 1982 par Leslie Lamport, afin de faciliter la création de documents prédéfinis
(DVI, PS, et PDF). Le LaTeX propose plusieurs styles de macros et de templates pour amener l'utilisateur à un résultat voulu et professionnel. Bien
que le LaTeX soit plus utilisé dans le monde scientifique et mathématique, il commence à devenir un passage obligé dans le monde informatique, comme par
exemple, l'écriture du manuel d'un projet informatique, la création d'un cahier des charges...
Le langage LaTeX est totalement gratuit, il est présent sur pratiquement tous les systèmes existants sur le marché (Windows, Linux, Bsd, Unix...).
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lien : Site de Donald E. Knuth
lien : Site de Leslie Lamport
lien : http://www.latex-project.org/
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) | Les commandes LaTeX sont au format \nomdecommande [option] {paramètre}. Contrairement aux paramètres, les options sont facultives.
Exemple de commande LaTeX |
\commande
\commande{param 1}{param 2}
\commande[param optionnel]{param obligatoire}
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) | Les environnements agissent sur de plus grandes zones, généralement composées de plusieurs lignes. Ces zones sont délimitées par deux commandes.
Exemple d'un environnement sous LaTeX |
Ici, on est en dehors de l'environnement.
\begin{environement}
Ici, on est DANS l'environnement.
\end{environement}
On est sorti !
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| auteur : BWP-Necromance | Un package est une librairie, elle contient la fonction non-standard qui permet d'ajouter de nouvelles fonctionnalités au document. Il existe
beaucoup de packages disponibles dans l'installation et également sur le Web. Il est possible de créer son propre package.
La commande \usepackage peut être interprétée comme #include en langage C/C++.
Exemple d'utilisation du package hyperref |
\usepackage{hyperref} % chargement du package hyperref
\begin{document}
\href{http://www.developpez.com/}{Site de developpez.com} % Fonction du package hyperref
\end{document}
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| auteur : BWP-Necromance | Pour créer une page vide, il faut mettre la structure suivante:
Exemple d'une structure vide de LaTeX |
\documentclass[a4paper,10pt]{article}
\begin{document}
\end{document}
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La commande \documentclass définit le type de document:
* a4paper: Indique que le format de papier est du A4
* 10pt: Indique que la taille de la police est de 10pt
* article: Indique le type de document
Bien sûr, a4paper et 10pt sont optionnels. La commande \begin{document} et \end{document} est l'environnement principal du document.
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| auteurs : BWP-Necromance, Jean-Côme Charpentier | Il existe plusieurs manières de mettre les accents avec langage LaTeX. La plus simple manière de faire est simplement d'écrire \'e pour créer la
lettre é, ou \^a pour la lettre â. Cela fonctionne pour toutes les lettres.
L'autre façon de faire, plus pratique, est d'inclure les packages suivants:
* \usepackage[latin1]{inputenc}
* \usepackage[T1]{fontenc}
La commande \usepackage[latin1]{inputenc} permet d'utiliser les caractères ISO 8859-1, c'est-à-dire que vous pouvez taper directement les caractères
accentués.
La commande \usepackage[T1]{fontenc} permet l'utilisation du codage T1. Généralement, cette commande va souvent avec la commande indiquée ci-dessus.
Attention: L'usage de \usepackage[latin1]{inputenc} sera valable que sous les système Nix qui n'utilise pas Unicode. Cela fonctionne sous Windows et
le vrai codage est \usepackage[ansiview]{inputenc}. En revanche, pour les utilisateurs de Macintosh, doivent utiliser un \usepackage[applemac]{inputenc}.
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| auteurs : Romain Tartière (Smortex), Ashgenesis, c-top | Il est parfois sympa de faire des listes avec ou sans numéros. Cela se fait en utilisant un environnement de liste (Il en existe deux : itemize
(liste non énumérée) et enumerate (liste énumérée)) et la commande \item.
Exemple de liste énumérée et non énumérée |
\begin{itemize}
\item Dimanche
\item Lundi
\item Mardi
\end{itemize}
\begin{enumerate}
\item Mercredi
\item Jeudi
\item Vendredi
\item Samedi
\end{enumerate}
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Donnera:
1. Mercredi
2. Jeudi
3. Vendredi
4. Samedi
De plus, rien ne vous empeche d'imbriquer les environnements énumérés ou non !
Exemple de liste imbriquée |
\begin{itemize}
\item Fruits
\begin{itemize}
\item Abricot
\item Banane
\end{itemize}
\item Legumes
\begin{itemize}
\item Concombre
\item Courgette
\end{itemize}
\end{itemize}
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On peut aussi définir le symbole qui sera placé avant les objets de la liste en le spécifiant entre crochets
\begin{document}
\begin{itemize}
\item[-]{Pêche}
\item[-]{Poire}
\item[+]{Banane}
\end{itemize}
\end{document}
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On peut aussi faire des listes descriptives ainsi :
\begin{document}
\begin{description}
\item[Objet 1 :]{Description de l'objet 1}
\item[Objet 2 :]{Description de l'objet 2}
\end{description}
\end{document}
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Les trois environnements de liste standard (enumerate, itemize, desciption) ne
suffisent pas toujours à l'ensemble des besoins.
Il existe d'autres outils pour créer des listes et en particulier l'extension
enumerate permet de redéfinir l'environnement enumerate pour permettre l'ajout
d'un paramètre facultatif afin d'indiquer comment le compteur doit s'afficher.
\begin{enumerate}[Hyp 1: ]
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2;
\item hypothèse 3.
\end{enumerate}
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L'insertion de l'un des caractères A, a, I, i ou 1 provoque l'utilisation du
compteur respectif.
Si vous désirez inclure l'un des caractères clé dans l'étiquette, mettez-le entre
accolades.
\begin{enumerate}[{A}-1: ]
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2;
\item hypothèse 3.
\end{enumerate}
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) | Pour citer quelqu'un, il suffit de mettre cette citation dans un environnement quotation.
Exemple de citation |
\begin{quotation}
To be and not to be.
\end{quotation}
René Barjavel --- \textsl{Le voyageur imprudent}.
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| auteurs : BWP-Necromance, Jean-Côme Charpentier | Pour mettre le texte en gras, rien de plus simple, il suffit juste de mettre la commande \textbf{}.
Exemple d'utilisation de l'écriture en gras |
Cette phrase est un \textbf{exemple d'utilisation} du LaTeX.
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Pour mettre tout un groupe de texte en gras vous pouvez utilisé la commande \bfseries.
Exemple |
{\bfseries exemple d'utilisation}
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| auteurs : BWP-Necromance, Jean-Côme Charpentier | Pour mettre le texte en italique, il faut utiliser la commande \textit{}.
Exemple d'écriture en italique |
Cette phrase est un exemple pour montrer \it{le texte italique} en mode LaTeX
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La commande dans un groupe est {\itshape texte en italique}.
Cela dit, en pratique, on ne devrait jamais (ou rarement) employer ces commandes puisque
l'italique sert la plupart du temps à mettre un texte en évidence. Les macros réservées à cet
usage sont respectivement \emph{texte en évidence} et {\em texte en évidence}.
Il y a deux différences entre ces deux commandes et les commandes \textit et \itshape.
La première est technique : un \emph à l'intérieur d'un \emph va faire repasser en fonte
romaine : c'est-à-dire que cette commande respecte la règle typographique qui dit qu'un texte
en évidence dans un passage en italique doit être en fonte romaine.
La seconde différence est beaucoup plus importante mais plus difficile à faire comprendre
ou à faire admettre pour quelqu'un venant du monde des éditeurs Wysiwyg : un source LATEX
correctement conçu ne devrait absolument jamais avoir d'indications typographiques : seulement
des indications sémantiques. Par exemple, on dit que « bidule » est un nom de fichier ou que c'est
un passage à mettre en évidence ou que c'est un mot-clé du langage de programmation que l'on
est en train d'exposer, etc. Cela pourrait donner respectivement les indications \file{bidule},
\emph{bidule}, \keyword{bidule} mais à aucun moment que « bidule » doit être composé en
gras, en italique, en rouge, en clignotant,.... Les détails de composition se règlent une fois pour
toute en définissant les macros idoines dans un package, dans une classe ou dans le préambule
du document.
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| auteurs : BWP-Necromance, Jean-Côme Charpentier, c-top | Pour souligner un texte, il faut insérer la commande \underline{}.
Exemple d'un soulignage en LaTeX |
La part du marché s'étend jusqu'à 60% de la gamme, ce qui constitue \underline{une limite abordable} ....
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Par contre, le soulignement avec \underline a des restrictions vraiment embêtantes : la
position du trait de soulignement va dépendre de la présence ou non de lettres à jambage et
il empêche les coupures de ligne de se faire au niveau des passages soulignés. Une meilleure
approche est d'utiliser l'extension soul avec sa commande \ul.
L'extension \usepackage{ulem} de D.Arseneau propose des commandes plus souples.
\uline: souligne simplement du texte avec retour à la ligne possible.
\uuline: souligne deux fois le texte passé en paramètre.
\uwave: place une série de vaguelettes sous le texte passé en paramètre.
\sout: barre le texte passé en paramètre.
\xout: hachure le texte passé en paramètre.
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| auteur : Ashgenesis | Certains caractères sont utilisés par LaTeX pour une mise en forme et si l'on désire
les utilisés dans un texte normal il faut les mettre sous la forme \caractère (& # {} _ $ %). Sa marche pour tous les caractères spéciaux sauf les caractères ~, \
et ^.
Exemple de code LaTeX pour afficher le caractère & |
\begin{document}
rapport \& article
\end{document}
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) | Il faut utiliser la commande \renewcommand sur la commande qui donne le nom de l'élément, par exemple :
Exemple |
\renewcommand{\tablename}{\textsc{Tableau}}
\renewcommand{\figurename}{\textsc{Figure}}
\renewcommand{\lstlistingname}{\textsc{Listing}} % Avec le package listings
\renewcommand{\contentsname}{Sommaire}
%etc...
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| auteur : c-top | L'extension color, associée à la distribution graphics permet d'utiliser:
\textcolor{NomCouleur}{Texte}: imprime le texte avec la couleur de NomCouleur
\color{NomCouleur}: provoque l'utilisation de la couleur NomCouleur pour
tout le texte à partir de cet endroit.
\colorbox{NomCouleur}{Texte}: imprime le Texte sur un fond de couleur.
\fcolorbox{NomCoulBord}{NomCoulFond}{Texte}: imprime le Texte sur un fond
de couleur NomCoulFond, l'ensemble étant encadré par un cadre de couleur NomCoulBord.
\pagecolor{NomCouleur}: provoque l'usage de la couleur NomCouleur comme
fond de page pour toutes les pages à partir de la page courante.
Il faut alors ajouter la définition d'une couleur par la commande:
\definecolor{Nom}{Modèle}{Desc}
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où nom est le nom de la nouvelle couleur, modèle est le nom du modèle choisi pour
la définition(gray, rgb, cmyk) et Desc est la description de la couleur dans le modèle.
- gray: niveaux de gris entre 0 et 1
- rgb: (red, green, blue) avec des valeurs entre 0 et 1 pour chaque couleur.
- cmyk: (cyan, magenta, jaune, noir) toujours avec des valeurs entre 0 et 1.
\definecolor{orange}{cmyk}{0, 0.6, 0.8, 0}
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| auteur : c-top | Le symbole peut-être changé en indiquant le nouveau symbole pour chaque objet
entre crochets directement après la commande \item.
\begin{itemize}
\item[*] Un symbole
\item[@] un nouveau symbole
\end{itemize}
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L'extension pifont permet également de créer deux types de listes originales.
\begin{Pilist}{Famille}{Numero}
\item...
\end{Pilist}
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La première semblable à l'environnement itemize.
\begin{Pilist}{psy}{'250}
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2.
\end{Pilist}
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"psy" est le nom de la famille de police (Symbol) et "250" le numéro de caractère d
ans cette police.
Le second environnement s'apparente à l'environnement enumerate
\begin{Piautolist}{pzq}{'266}
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2.
\end{Piautolist}
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"pzd" pour Zapf Dingbats et le numéro du caractère dans cette police correspond au
numéro du premier caractère utilisé, celui-ci augmentant parallèlement à la taille
de la liste.
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Consultez les autres F.A.Q's
 
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