| auteur : the crow |
LaTeX est un jeu de macros pour le langage TeX. Il a été créé en 1982 par
Leslie Lamport, afin de faciliter la création de documents prédéfinis (DVI,
PS, et PDF). Le LaTeX propose plusieurs styles de macros et de templates
pour amener l'utilisateur à un résultat voulu et professionnel. Bien que le
LaTeX soit plus utilisé dans le monde scientifique et mathématique, il
commence à devenir un passage obligé dans le monde informatique, comme par
exemple, l'écriture du manuel d'un projet informatique, la création d'un
cahier des charges...
Le langage LaTeX est totalement gratuit, il est présent sur pratiquement
tous les systèmes existants sur le marché (Windows, Linux, Bsd, Unix...).
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lien : Site de Leslie Lamport
lien : http://www.latex-project.org/
lien : http://www.ctan.org/
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) |
Les commandes LaTeX sont au format \nomdecommande [option] {paramètre}.
Contrairement aux paramètres, les options sont facultives.
Exemple de commande LaTeX |
\commande
\commande{param 1}{param 2}
\commande[param optionnel]{param obligatoire}
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) |
Les environnements agissent sur de plus grandes zones, généralement composées
de plusieurs lignes. Ces zones sont délimitées par deux commandes.
Exemple d'un environnement sous LaTeX |
Ici, on est en dehors de l'environnement.
\begin{environement}
Ici, on est DANS l'environnement.
\end{environement}
On est sorti !
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| auteur : the crow |
Un package est une librairie, elle contient la fonction non-standard qui
permet d'ajouter de nouvelles fonctionnalités au document. Il existe beaucoup
de packages disponibles dans l'installation et également sur le Web. Il est
possible de créer son propre package.
La commande \usepackage peut être interprétée comme
#include en langage C/C++.
A noter: Les "packages" portent l'extention .sty.
Exemple d'utilisation du package hyperref |
\usepackage{hyperref} % chargement du package hyperref
\begin{document}
\href{http://www.developpez.com/}{Site de developpez.com} % Fonction du package hyperref
\end{document}
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| auteur : the crow |
Pour créer une page vide, il faut mettre la structure suivante:
Exemple d'une structure vide d'une page fait en LaTeX |
\documentclass[a4paper,10pt]{article}
\usepackage[french]{babel}
\usepackage[T1]{fontenc}
\begin{document}
\end{document}
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La commande \documentclass définit le type de document:
- a4paper: Indique que le format de papier est du A4
- 10pt: Indique que la taille de la police est de 10pt
- article: Indique le type de document
Bien sûr, a4paper et 10pt sont optionnels. La commande
\begin{document} et \end{document} est l'environnement
principal du document.
Les 2 commandes \usepackage[french]{babel} et \usepackage[T1]{fontenc} permettent
de faire un document dans la langue française et de mettre l'encodage T1, utile pour
les accents.
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| auteurs : the crow, Jean-Côme Charpentier |
Il existe plusieurs manières de mettre les accents avec langage LaTeX. La
plus simple manière de faire est simplement d'écrire \'e pour créer la lettre
é, ou \^a pour la lettre â. Cela fonctionne pour toutes les lettres.
L'autre façon de faire, plus pratique, est d'inclure les packages suivants:
- \usepackage[latin1]{inputenc}
- \usepackage[T1]{fontenc}
La commande \usepackage[latin1]{inputenc} permet d'utiliser les caractères
ISO 8859-1, c'est-à-dire que vous pouvez taper directement les caractères
accentués. La commande \usepackage[T1]{fontenc} permet l'utilisation du
codage T1. Généralement, cette commande va souvent avec la commande
indiquée ci-dessus.
Attention: L'usage de \usepackage[latin1]{inputenc} sera valable que sous les
système Nix qui n'utilise pas Unicode. Cela fonctionne sous Windows et le
vrai codage est \usepackage[ansiview]{inputenc}. En revanche, pour les
utilisateurs de Macintosh, doivent utiliser un
\usepackage[applemac]{inputenc}.
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| auteurs : Romain Tartière (Smortex), Ashgenesis, c-top |
Il est parfois sympa de faire des listes avec ou sans numéros. Cela se fait
en utilisant un environnement de liste (Il en existe deux : itemize
(liste non énumérée) et enumerate (liste énumérée)) et la commande \item.
Exemple de liste énumérée et non énumérée |
\begin{itemize}
\item Dimanche
\item Lundi
\item Mardi
\end{itemize}
\begin{enumerate}
\item Mercredi
\item Jeudi
\item Vendredi
\item Samedi
\end{enumerate}
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Donnera:
- Mercredi
- Jeudi
- Vendredi
- Samedi
De plus, rien ne vous empeche d'imbriquer les environnements énumérés ou non !
Exemple de liste imbriquée |
\begin{itemize}
\item Fruits
\begin{itemize}
\item Abricot
\item Banane
\end{itemize}
\item Legumes
\begin{itemize}
\item Concombre
\item Courgette
\end{itemize}
\end{itemize}
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On peut aussi définir le symbole qui sera placé avant les objets de la liste
en le spécifiant entre crochets
Exemple de définition de symbole dans une liste |
\begin{document}
\begin{itemize}
\item[-]{Pêche}
\item[-]{Poire}
\item[+]{Banane}
\end{itemize}
\end{document}
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On peut aussi faire des listes descriptives ainsi :
Exemple de listes déscriptives |
\begin{document}
\begin{description}
\item[Objet 1 :]{Description de l'objet 1}
\item[Objet 2 :]{Description de l'objet 2}
\end{description}
\end{document}
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Les trois environnements de liste standard (enumerate, itemize, description)
ne suffisent pas toujours à l'ensemble des besoins.
Il existe d'autres outils pour créer des listes et en particulier l'extension
enumerate permet de redéfinir l'environnement enumerate pour permettre
l'ajout d'un paramètre facultatif afin d'indiquer comment le compteur doit
s'afficher.
Exemple de liste avec paramètre facultafif |
\begin{enumerate}[Hyp 1: ]
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2;
\item hypothèse 3.
\end{enumerate}
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L'insertion de l'un des caractères A, a, I, i ou 1 provoque l'utilisation du
compteur respectif.
Si vous désirez inclure l'un des caractères clé dans l'étiquette, mettez-le
entre accolades.
Exemple d'une avec caratère clé |
\begin{enumerate}[{A}-1: ]
\item hypothèse 1;
\item hypothèse 2;
\item hypothèse 3.
\end{enumerate}
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| auteur : Romain Tartière (Smortex) |
Pour citer quelqu'un, il suffit de mettre cette citation dans un environnement
quotation.
Exemple de citation |
\begin{quotation}
To be and not to be.
\end{quotation}
René Barjavel --- \textsl{Le voyageur imprudent}.
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| auteurs : the crow, Jean-Côme Charpentier |
Pour mettre le texte en gras, rien de plus simple, il suffit juste de mettre
la commande \textbf{}.
Exemple d'utilisation de l'écriture en gras |
Cette phrase est un \textbf{exemple d'utilisation} du LaTeX.
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Pour mettre tout un groupe de texte en gras vous pouvez utilisé la commande
\bfseries.
Exemple d'utilisation de l'écriture en gras |
{\bfseries exemple d'utilisation}
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| auteurs : the crow, Jean-Côme Charpentier |
Pour mettre le texte en italique, il faut utiliser la commande \textit{}.
Exemple d'écriture en italique |
Cette phrase est un exemple pour montrer \textit{le texte italique} en mode LaTeX
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La commande dans un groupe est {\itshape texte en italique}.
Cela dit, en pratique, on ne devrait jamais (ou rarement) employer ces
commandes puisque l'italique sert la plupart du temps à mettre un texte en
évidence. Les macros réservées à cet usage sont respectivement \emph{texte
en évidence} et {\em texte en évidence}. Il y a deux différences entre ces
deux commandes et les commandes \textit et \itshape.
La première est technique : un \emph à l'intérieur d'un \emph va faire
repasser en fonte romaine : c'est-à-dire que cette commande respecte la
règle typographique qui dit qu'un texte en évidence dans un passage en
italique doit être en fonte romaine.
La seconde différence est beaucoup plus importante mais plus difficile à
faire comprendre ou à faire admettre pour quelqu'un venant du monde des
éditeurs Wysiwyg : un source LATEX correctement conçu ne devrait absolument
jamais avoir d'indications typographiques : seulement des indications
sémantiques. Par exemple, on dit que « bidule » est un nom de fichier ou
que c'est un passage à mettre en évidence ou que c'est un mot-clé du langage
de programmation que l'on est en train d'exposer, etc. Cela pourrait donner
respectivement les indications \file{bidule}, \emph{bidule}, \keyword{bidule}
mais à aucun moment que « bidule » doit être composé en gras, en italique,
en rouge, en clignotant,.... Les détails de composition se règlent une fois
pour toute en définissant les macros idoines dans un package, dans une classe
ou dans le préambule du document.
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| auteurs : the crow, Jean-Côme Charpentier, c-top |
Pour souligner un texte, il faut insérer la commande \underline{}.
Exemple d'un soulignage en LaTeX |
La part du marché s'étend jusqu'à 60% de la gamme, ce qui constitue \underline{une limite abordable} ....
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Par contre, le soulignement avec \underline a des restrictions vraiment
embêtantes : la position du trait de soulignement va dépendre de la présence
ou non de lettres à jambage et il empêche les coupures de ligne de se faire
au niveau des passages soulignés. Une meilleure approche est d'utiliser
l'extension soul avec sa commande \ul.
L'extension \usepackage{ulem} de D.Arseneau propose des commandes plus souples.
- \uline: souligne simplement du texte avec retour à la ligne possible.
- \uuline: souligne deux fois le texte passé en paramètre.
- \uwave: place une série de vaguelettes sous le texte passé en paramètre.
- \sout:barre le texte passé en paramètre.
- \xout: hachure le texte passé en paramètre.
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| auteur : Ashgenesis |
Certains caractères sont utilisés par LaTeX pour une mise en forme et si
l'on désire les utilisés dans un texte normal il faut les mettre sous la
forme \caractère (& # {} _ $ %). Sa marche pour tous les caractères
spéciaux sauf les caractères ~, \ et ^.
Exemple de code LaTeX pour afficher le caractère & |
\begin{document}
rapport \& article
\end{document}
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| auteur : c-top |
L'extension color, associée à la distribution graphics permet d'utiliser:
- \textcolor{NomCouleur}{Texte}: imprime le texte avec la couleur de NomCouleur
- \color{NomCouleur}: provoque l'utilisation de la couleur NomCouleur pour tout le texte à partir de cet endroit.
- \colorbox{NomCouleur}{Texte}: imprime le Texte sur un fond de couleur.
- \fcolorbox{NomCoulBord}{NomCoulFond}{Texte}: imprime le Texte sur un fond de couleur NomCoulFond, l'ensemble étant encadré par un cadre de couleur NomCoulBord.
- \pagecolor{NomCouleur}: provoque l'usage de la couleur NomCouleur comme fond de page pour toutes les pages à partir de la page courante.
Il faut alors ajouter la définition d'une couleur par la commande:
Exemple d'une définition de couleur |
\definecolor{Nom}{Modèle}{Desc}
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où nom est le nom de la nouvelle couleur, modèle est le nom du modèle choisi
pour la définition(gray, rgb, cmyk) et Desc est la description de la couleur
dans le modèle.
Exemple de définition de couleur |
\definecolor{orange}{cmyk}{0, 0.6, 0.8, 0}
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| auteur : HUMBERT Florent |
Vous devez utiliser les commandes \og et \fg.
Exemple |
Je cite : \og Ma citation \fg
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Pour simplifier l'utilisation des guillemets, vous pouvez créer une commande :
Exemple |
\documentclass[a4paper,10pt]{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[francais]{babel}
\newcommand{\guillemet}[1]{\og #1 \fg}
\begin{document}
Je cite : \guillemet{Une citation}.
\end{document}
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| auteur : Olivier Lance |
Pour pouvoir insérer des liens hypertexte dans vos documents, il faut
utiliser le package hyperref. Placez pour cela un \usepackage{hyperref}
après tous vos autres inclusions de packages.
Vous pouvez paramétrer hyperref grâce à la macro \hypersetup :
Exemple |
\hypersetup{colorlinks,%
citecolor=black,%
filecolor=black,%
linkcolor=black,%
urlcolor=blue}
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Cet exemple indique à hyperref d'afficher tous les liens en noirs, sauf les
liens de type URL (http://...) qui seront affichés en bleu.
Dans votre document, pour insérer un lien hypertexte, utilisez la macro
\href{url}{texte}
Par exemple :
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lien : Une courte introduction à LaTeX2e
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Consultez les autres F.A.Q's
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